Djimon H OK

A inscrire dans les annales du Centre Songhaï le jeudi 26 novembre 2015, la visite de Djimon Hounsou ; le grand cinéaste béninois est allé découvrir le Centre de Production – Formation – Recherche en Agriculture durable, implanté à Porto-Novo, sa ville d’origine, depuis maintenant une trentaine d’année. Conduite par le directeur du Centre Songhaï, la visite s’est terminée par un entretien que les deux personnalités ont eu au sujet de leurs entreprises respectives.

De tous les secteurs d’activités qu’il a visités, Djimon Hounsou s’est particulièrement intéressé aux énergies renouvelables. La possibilité de produire de l’énergie à travers les déchets organiques dans son pays, avec des expériences concrètes en la matière, l’a beaucoup émerveillé et renforcé, a-t-il déclaré, son côté pessimiste à propos du développement de l’Afrique. Le cinéaste s’est donc longuement entretenu à propos du cycle de production de l’énergie électrique à partir des déchets, avec le Frère Godfrey Nzamujo, directeur du Centre Songhaï.

De même, l’acteur décèle une relation entre le concept Songhaï basé principalement sur le mimétisme de la nature et ‘’les traditions africaines’’. Djimon Hounsou, en pleine production de film documentaire sur la culture béninoise, trouve que « pour vivre heureux, il faut absolument avoir un certain respect de la nature et c’est ce qui est démontré à Songhaï ». Dans ce sens, l’acteur s’est également enquit du point de vue du Frère Nzamujo sur le vodoun et d’autres aspects de la culture béninoise, qui font la particularité du pays, et dont la valorisation contribuerait d’une certaine manière aussi au développement du Bénin.

Enfin, l’hôte de Songhaï indiquera qu’il a toujours entendu parler de Songhaï sans jamais procéder à la visite. Ce sont les échanges avec le Frère Nzamujo à l’occasion d’un vol qui quittait Paris pour Cotonou, et lors duquel les deux sont restés assis côte à côte, qui l’ont poussé à aller au-delà des mots, visiter Songhaï. Très impressionné après la découverte du centre, le cinéaste qui a des affinités avec des partenaires intervenant dans l’énergie, confie ne pas aimer parler dans le vide. Pour la suite à donner à cette visite, « On verra bien », a-t-il rétorqué. 

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