Visite à Songhaï d’une délégation du HCR : S’inspirer du modèle Songhaï pour autonomiser les réfugiés

Une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Tchad, au Togo et au Bénin, a séjourné au Centre Songhaï à Porto-Novo, les lundi 19 et mardi 20 octobre 2015. Cette visite qui fait suite à celle effectuée dans le Centre en septembre dernier, par Liz Kpam Ahua, la directrice régionale du HCR pour l’Afrique de l’Ouest, s’inscrit dans le cadre d’une prochaine collaboration entre le Centre et l’institution des Nations Unies. L’objectif poursuivi est le bien être des réfugiés, dans la partie occidentale de l’Afrique.

Mariam Diallo, représentant du Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) au Togo, a encore en mémoire, les premiers mots prononcés par son supérieur, après sa visite au Centre Songhaï et lors de son passage au bureau du HCR à Lomé. « Mes chers collègues, je vous encourage à aller visiter le Centre Songhaï de Porto-Novo ; c’est un modèle et je veux que, même si ce n’est pas pour le reproduire dans son intégralité, nous nous en inspirions », a déclaré Liz Kpam Ahua. Même propos à l’endroit des autres bureaux du HCR en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Tchad où, le nombre des réfugiés est estimé à 400.000. Pour José Antonio Canhandula, représentant du HCR dans ce pays, il est temps « d’apprendre aux réfugiés à subvenir à leurs propres besoins, après dix (10) ans d’assistance ». Une philosophie que partage entièrement le Centre Songhaï, dont la vision est de renforcer les capacités des jeunes africains à travers l’agriculture biologique et intégrée.

Cette visite de la délégation du HCR pour l’Afrique de l’Ouest, est donc une première étape du processus qui aboutira à l’accord de partenariat entre les deux institutions. La délégation a visité le Centre Songhaï Ouando à Porto-Novo, et le Centre de Promotion de l’Entreprenariat Agricole Songhaï (CPEAS) de Kétou ; elle a également échangé avec les responsables du Centre. Prochaine étape selon Mariam Diallo, c’est de mûrir les idées pour définir les types de projets à élaborer, les étapes de démarrage et ensuite, présenter ces travaux aux acteurs impliqués. Tout comme ses collègues du Tchad et du Bénin, ainsi que les neuf (09) autres membres de la délégation, le représentant du HCR au Togo, pense que les réflexions iront bien vite, vu qu’ils sont très inspirés et très impressionnés par la découverte du Centre.