C’est pour montrer l’exemple d’un africain qui a réussi, en croyant en ses potentialités de créateur de richesse, d’acteur de développement, que le préfet des départements de l’Ouémé-Plateau était au Centre Songhaï le mardi 18 novembre dernier. Moukaram Badarou a l’habitude de visiter Songhaï, mais très souvent pour accompagner le Chef de l’Etat et ses hôtes. Sa visite, cette fois officielle, et en compagnie d’une délégation de la préfecture, est pour lancer un message fort à l’endroit des jeunes des deux départements dont il est le préfet, mais aussi, ceux des soixante dix sept (77) communes que compte le Bénin.

Le préfet des départements de l’Ouémé-Plateau souhaite que sa jeunesse prenne en exemple le Frère Nzamujo qui avait une très grande vision au départ, et qui s’est donné les moyens pour la réaliser. Il a compris qu’il fallait commencer petitement, et qu’il pouvait partir de ce que la nature lui offre pour obtenir ce qu’il souhaite ; et il a dû cultiver les vertus telles que la patience, le courage, l’endurance… pour arriver à bâtir un centre qui fait aujourd’hui, selon les propos de l’autorité, « la fierté du Bénin, mais aussi de toute la sous-région, de tout le continent africain et même de tout le tiers monde ». C’est cet exemple qui prouve que l’Africain est capable de changer la donne et d’arrêter de tendre sans cesse la main à l’occident, que le préfet aimerait que la jeune génération suive au lieu de chercher bien souvent la facilité. Aussi, Moukaram Badarou a-t-il tenu à signaler aux populations que « la terre ne ment pas ». Dans tous les cas, l’autorité se dit désormais mieux outillé pour connaître quel langage tenir auprès de sa cible, de même que les directeurs départementaux qui l’ont accompagné. En félicitant le directeur du centre et toute son équipe, le préfet a réaffirmé toute sa disponibilité, ainsi que celle de ses collaborateurs, à accompagner et à soutenir Songhaï dans toutes ses initiatives.

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