Ibrahim GrowAfrica

En séjour au Bénin dans le cadre du lancement de la plateforme inclusive des acteurs de la filière ananas à Cotonou, Ibrahim Gourouza-Magagi, directeur régional du programme GrowAfrica, – programme du NEPAD, en charge d’attirer les investissements privés pour le développement de l’Agriculture en Afrique – a fait un détour au Centre Songhaï Ouando. L’objectif de sa visite ce mercredi 27 septembre 2017, était surtout de prendre contact avec les responsables du Centre, pour des collaborations futures.

La plateforme inclusive des acteurs de la filière ananas au Bénin, regroupe tous les acteurs – dont le Centre Songhaï – impliqués dans le processus de production, transformation, distribution, recherches, services financiers et banquiers. Il était donc de bon ton, que dans le cadre du démarrage des activités de cette plateforme, le directeur région Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale de GrowAfrica, aille au-delà des « exposés en salle », pour s’imprégner lui-même de la réalité sur le terrain.

Ainsi à Songhaï, même s’il n’aura pas eu l’opportunité de visiter de vastes champs d’ananas, Ibrahim Gourouza-Magagi a été cependant impressionné par la qualité du travail qui se fait dans le Centre et aussi par sa biodiversité. Il aurait aimé que le Centre soit beaucoup plus connu à l’échelle continentale, pour son modèle de développement qui mérite, selon ses propos, d’être dupliqué partout en Afrique.

Enfin, les échanges avec le directeur adjoint du Centre Songhaï, Wilnès Tilus, ont beaucoup plus porté sur les possibilités de collaborer étroitement avec l’ONG pour un développement réel de l’agriculture en Afrique. Ibrahim Gourouza-Magagi a promis de revenir pour une séance de travail plus approfondie avec les autorités de Songhaï, puisque cette première n’est pour lui, qu’une séance de prise de contact.

Le programme GrowAfrica, a été lancé en 2011 par le NEPAD, l’Union africaine et le Forum Economique mondial ; il entend aider les pays impliqués à libérer pleinement leur potentiel agricole. Plus de la moitié des engagements d’investissements pris dans le cadre de cette initiative viennent d’entreprises africaines.

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