Le Centre Songhaï a accueilli du 27 au 28 janvier derniers,  une importante personnalité  du monde des affaires de la sous région ouest-africaine et même au-delà. Il s’agit de Germain Essohouna Meba, l’actuel président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT), président de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique de l’Ouest et également président de la Conférence permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones.

Pour avoir entendu parler pendant longtemps du Centre Songhaï et de ses actions, Germain Essohouna Meba y a effectué un séjour de deux jours en vue de s’informer sur le modèle et de réfléchir à son implémentation dans d’autres pays dont le Togo son pays natal.

Après avoir fait le tour des différentes unités de production du Centre, Germain Essohouna Meba s’est dit très impressionné par la vision et l’œuvre de Godfrey Nzamujo. « Le fondateur est un panafricaniste plein et tout ce que j’ai vu ici m’a marqué…..l’ensemble des techniques allant de l’agriculture jusqu’à la transformation. Tout est bio et tout ce qu’on cultive se transforme. Rien ne se perd », a-t-il laissé entendre.

Sous sa triple casquette de président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo, de président de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie d’Afrique de l’Ouest et également de président de la Conférence permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones, l’homme a fait savoir quele modèle Songhaï est porteur de développement pour l’Afrique et mérite d’être étendu à l’ensemble du continent. « Le modèle n’utilise pas de l’engrais chimique. L’engrais chimique dégrade le sol et nous donne une mauvaise qualité de nourriture, donc une mauvaise santé. Nous devons aller vers ce modèle sur nos territoires parce que si la population est en bonne santé, l’économie va s’accroître d’elle-même », a-t-il confié. Germain Essohouna Meba a également affirmé toute sa volonté à œuvrer pour l’implantation d’un Centre Songhaï dans chaque région du Togo. Dans cette dynamique, le président du CCIT compte faire découvrir l’initiative aux jeunes gens de son pays afin qu’ils s’en imprègnent et deviennent des guides pour leur communauté.

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