L’Afrique vit de plus en plus intensément à l’heure des réseaux sociaux. Une belle initiative du génie humain, motivée surtout par la nécessité de renouer avec les liens sociaux devenus quasi inexistants. En Afrique, le capital social existe fortement ; ce qui peine plutôt à se mettre véritablement en place, c’est le capital économique. Mais avec un peu de volonté, cela est possible. S’il y a une nécessité qui s’impose face à la crise, c’est bien la promotion des liens économiques. A Songhaï, nous nous y attelons. Plutôt que développer seulement les liens sociaux, nous nous inscrivons résolument dans la dynamique des Réseaux Socio-économiques, pour coller aux réalités en terres africaines.
Le RéNaFer – Réseau National des Fermiers Songhaï – est l’une des meilleures illustrations de cette réalité. Tous les entrepreneurs agricoles formés par Songhaï sont membres de ce réseau. Ils se visitent, s’assistent, collaborent et se réunissent périodiquement pour réfléchir et trouver des solutions aux problèmes qui se posent à eux. Chaque année, ils se retrouvent à Songhaï-Ouando (Porto-Novo) où ils participent à la foire agricole des fermiers. Ils constituent des partenaires privilégiés du Centre Songhaï à qui ils fournissent en cas de besoin, des produits pour nous permettre de satisfaire notre clientèle.
Mais au-delà du RéNaFer, les sites Songhaï du Bénin et d’ailleurs constituent également des maillons clés de notre réseau socio-économique.
Dans ces creusets d’échanges et de mutualisation des pratiques et connaissances, nous devenons davantage plus forts et plus armés pour combattre les problèmes de développement qui se posent à nous partout en Afrique.